Salut.
C'est moi, ou il y a énormément de cyclistes qui roulent sans se rendre compte qu'une fois la nuit tombée ils sont comme l'homme invisible... invisibles?
En y faisant attention, sur mes parcours "nocturnes" j'en croise un paquet habillé de sombre, sans la moindre lumière, gilet ou autre élément qui pourrait les rendre visibles.
Le summum étant une mère sur son vélo, de nuit, avec son enfant dans le siège, habillée de noir et sans aucun éclairage! Là, c'est un peu comme promener sa progéniture sur la berme centrale de l'autoroute, Ok il y a du gazon et de l'espace, mais est-ce sensé?
Loin de moi l'idée d'entrer dans la surenchère protectionniste qui voudrait que face aux automobiles les usagers faibles se voient affublés de guirlandes lumineuses, de casques clignotants et de gilets stroboscopiques
http://ikaen.tumblr.com/post/74717546446/pedestrian-safety-tips , mais mon instinct de survie m'incite à essayer d'être visible. Là où déjà en journée bien peu d'automobilistes semblent nous remarquer, le bon sens voudrait que lorsque l'obscurité tombe, on leur enlève cet argument trop facile de la visibilité ou de l'invisibilité.
D'aucun prétendrons qu'il est de leur droit à la liberté de circuler en toute discrétion, et j'acquiesce, sauf que la loi impose un éclairage minimal pour qui emprunte la voirie sur son vélo. Et de plus, je trouve cela tellement contre productif pour l'image du cycliste. C'est du pain béni pour la caste automobile qui avance à tout va que les cyclistes sont inconscients, invisibles et hors la loi.
Il suffit de 2 points lumineux, achetés pour 2 francs 6 sous au brico du coin pour que l'ombre rampante devienne un élément visible avec lequel l'automobiliste doit partager la voirie et surtout il ne peu plus invoquer le fait que l'autre est dans son tort.
On peut être pro vélo, pro liberté, ou tout ce qu'on veut, la roulette russe est souvent funeste.